Michèle Bergadaà répond aux questions de Nicole Duparc
Versus-penser - Le Don 2/4
Le don est -il devenu un produit comme un autre? Omniprésent
dans notre société, le phénomène caritatif s'illustre depuis les années
80 par le développement anarchique de nombreux organismes associatifs
et l'émergence de pratiques inédites de don par des individus en quête
de nouveaux repères.Parallèlement aux concerts et émissions de
télévision qui mettent la misère à portée de chacun, les techniques de
collecte de fonds se sont aussi développées selon les principes du
marketing direct. Qu'est-ce que le don aujourd'hui? Est-il devenu un
produit commercial comme un autre? Que savons-nous des raisons qui
induisent des attitudes propices au don? Les différentes générations
ont-elles des représentations, attitudes et comportements différents?
Avec,
en direct, Michelle Bergadaà, professeure de management et
communication à l'Université de Genève, membre de l'Observatoire
international du don caritatif, et co-auteure de "Don et pratiques
caritatives". "Don et pratiques caritatives", Michelle Bergaadà, éditions de Boeck, 2011
Par Nicole Duparc
Dons et mécénat - En ciblant leurs actions caritatives les entreprises renforcent aussi leur valeur.
ENTREPRISE ROMANDE - 23.12.2011
Michelle Bergadaà présente la démarche de FERE à Flavia Giovanelli.
Juillet-Août 2011 - Les organisations humanitaires telles qu'Action contre la Faim - ACF International, le Secours Catholique Réseau mondial Caritas, connaissent des difficultés de collecte de fonds.
Michelle Bergadaà, Présidente de l'OIDC et de FERE répond aux questions de la presse et donne son avis sur la faiblesse de la mobilisation.
29.07.11 Secours Catholique Réseau mondial Caritas, L'aide humanitaire à la Somalie passe par la force - Extrait :
Ce manque de mobilisation s’explique en partie par la période de vacances et en partie par une certaine « saturation ». Le terme est employé par Michelle Bergadaà, présidente de l’Observatoire International Don et Consommation (OIDC). Selon elle, « les donateurs ont l’impression d’être sollicités énormément. Pour les donateurs qui sont dans la charité-spectacle, les images d’enfants qui meurent de faim n’ont plus le pouvoir d’émouvoir », poursuit-elle. En revanche, elle estime que « seul le donateur basé sur la “charité religieuse” va rester mobilisé, car c’est un appel de l’autre qui souffre. Les associations d’obédience religieuse sont les seules qui peuvent jouer à fond du levier fondamental des religions monothéistes, la charité ». (Avec AFP)